
R?v?l?e en 2006 avec son premier album ?Joyful? paru dans plus de 40 pays, et dont le single ?
Down On My Knees? la propulsera en t?te des ventes (rien que dans l?hexagone, plus de 450 000 ventes, plus de 30 semaines dans le Top 20, de multiples dates live toutes sold-out),
Ayo nous revient avec une deuxi?me galette, musicalement plus riche.
Dressons le tableau : d?but 2008, la jeune gitano (par sa m?re) ? nig?riane (par son p?re) ? germanique (sa terre d?adoption) d?cide de poser ses valises aux Bahamas pour s?enfermer dans les studios mythiques de
Compass Point d?o? sont pr?cedement sortis quelques bijoux n?s du talent d?artistes comme les
B 52?s, les Rolling Stones ou encore
Bob Marley. A l??re du num?rique, c?est ? l?ancienne qu?elle d?cide d?enfiler les mailles de son deuxi?me disque, travaillant tout en analogique, s?accompagnant d?instruments vintage. Jay Newland (Norah Jones) aux manettes, Lucky Peterson et son blues aux claviers, Larry Campbell (Bob Dylan) aux guitares.
Gardant son leitmotiv (?capturer le moment, attraper l??motion?) intact, c?est en cinq jours que la belle enregistre les treize titres qui compose
Gravity At Last, un disque ?plus port? sur la rythmique, tout en gardant la voix et la guitare au premier plan? explique la chanteuse.
De la chaleur africaine de
?I am not afraid?, au gospel de
?Thank You?, en passant par l?Ayo blues de
?Maybe? ou la ballade piano/voix ?
Better Days?, frissonnante d??motion, la palette musicale de la chanteuse s?est consid?rablement ?largie et embellie.
Last but not least, si cet album appara?t plus inspir? que le premier, c?est une nouvelle fois plus de cinquante minutes de
pur bonheur offertes ? nos oreilles.
Soul / Chronique par
Karl BERNIER