
Intituler son album
"Deux temps, trois mouvements", cela demande d?une certaine fa?on de savoir assumer l?efficacit? attendue de l?ouvrage. Ici c?est chose faite : chant en fran?ais mais ambiance r?solument brit pop
"Du c?t? gauche",
? Petite mort ? ou encore
"Je ne vois plus mes mains" pour une majorit? de titres,
William Foster, derri?re lequel se cache tout un groupe et non simplement le William en question, frappe juste.
Ces parisiens, dont aucun ne se nomme finalement William, signent leur troisi?me album apr?s
? Le d?part ? et
? Le quatri?me passager ?. Ils ont r?solument d?cid? de nous emmener d?couvrir, au long de ces 12 titres, un m?lange d?influences d?licatement dos? avec ballades distill?es ? interm?des r?guliers
"Fedelta" et
"La saison courte".
D?autres titres sonnent davantage dans rock, rageur par moments, comme le refrain du m?lancolique
? Attendre ?, et enjou? dans d?autres
? Je cours ? ou
? Je pense au lendemain ?.
Les textes sont bien construits, abordant sous des angles singuliers des th?mes d?une banalit? banalisante qui devient alors envo?tante. Un album r?ussi et enlev? qui sait multiplier les atmosph?res ?
Rock Fran?ais / Chronique par
Emilie TRZEWIK